Lilly Wood and The Prick

Une victoire de la musique, une tournée à travers la France, un passage à l’Olympia, le groupe Lilly Wood And The Prick a le vent en poupe depuis quelques temps. Leur album tourne en boucle au sein de la rédaction de Pose Mag et c’est donc tout naturellement qu’on leur a proposé une séance photo. En vedette du cinquième numéro de Pose Mag et shootés par l’objectif de Rachel Saddedine, ils ont accepté de répondre à nos questions.

On doit souvent vous poser la question mais je suis sûr que certains lecteurs de Pose Mag aimeraient savoir d’où vient le nom « Lilly Wood And The Prick »…

De nulle part vraiment on cherchait juste à associer des mots et des noms qui pouvaient exprimer des oppositions, Lilly la féminité et le Prick (petit connard).

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Dans un bar le Pop In à Paris, nous avons un ami en commun qui nous a présentés il y a 5 ans, nous ne nous connaissions pas. Deux jours après, nous commencions à écrire des chansons.

Comment définiriez-vous votre style vestimentaire ?

Très certainement dans l’air du temps, nous aimons la mode, nous y avons travaillé tous les deux avant de faire de la musique.

A notre époque, certains vêtements sont unisexes. Vous arrivent-ils d’échanger vos vêtements ?

Oui des chemises en Jean ou des t-shirts …

Quelles sont les personnalités qui vous inspirent en terme de mode ?

Edie Sedgwik et Woody Allen.

Et dans la musique ?

Ils sont certainement trop nombreux…

Quels sont les qualités et défauts de l’un et de l’autre ?

Ben est très calme, généreux et attentif mais parfois introverti.

Nili a beaucoup d’énergie à revendre, elle fonce et tire les choses vers le haut, elle sait être très généreuse aussi !

Vos moitiés sont-elles jalouses de la complicité qui vous lie ?

Pas du tout, Ben et moi avons toujours été amis !

Est-ce que vous avez un porte-bonheur ?

Non, pas encore.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier d’artiste ?

La globalité. C’est une chance de vivre de sa passion, mais le truc le plus cool pour nous c’est d’être tous ensemble sur la route.

Et qu’est-ce qui vous plaît le moins ?

La fatigue et les mauvais catering.

Avec cette séance photo pour Pose Mag, on peut voir que vous êtes particulièrement à l’aise devant l’objectif. Vous assumez et contrôlez totalement votre image ?

Pas en particulier mais on essaye de faire attention, de rester nous-mêmes.

Si vous deviez arrêter demain la musique, vers quoi vous tourneriez-vous ?

(Nili) Je serais perdue.

(Ben) Vers la vidéo.

Quelle est votre expression préférée ?

C’est tout pété !

Votre péché mignon ?

Les lasagnes, les femmes, la bière « lol », non, les vêtements.

Enfin, que peut-on vous souhaiter pour la suite ?

De continuer à faire ce que l’on aime le plus longtemps possible !

Informations

Articles similaires

Vincent Niclo

Son interprétation d’All By Myself, accompagné des Chœurs de l’Armée Rouge, au cours du Grand Show de Céline Dion diffusé sur France2, samedi 24 novembre 2012, fut si convaincante qu’elle lui valut une standing ovation, plus que méritée. Fort de sa performance vocale, mêlant la puissance à l’émotion pure, Vincent Niclo parvint à séduire l’ensemble d’un public qui en frissonne encore. Tout comme son père, Vincent rêvait d’être chanteur et se dirige alors vers le chant classique. Très vite repéré par Thierry Dran de l’Opéra de Paris, il intègre la troupe de Titanic et fait ses débuts à l’Opéra Royal de Wallonie, puis à l’Opéra d’Avignon. S’ensuivront West Side Story, Tristan & Iseult, Les Liaisons Dangereuses, Roméo & Juliette, sans oublier Autant En Emporte Le Vent dans lequel il incarnait Rhett Butler. Un projet néanmoins lui tient à cœur et se profile…

Lire

James Bort

Pose Mag a toujours aimé vous faire partager ses coups de cœur. C’est donc pour cette raison que nous avons voulu interviewer James Bort pour ce second numéro. James est un blogueur mode de renom, et surtout, un photographe très talentueux. Son site présente ses « pérégrinations dans l’univers de la mode et de la création. Des flamboyants backstages des maisons de haute couture aux discrets ateliers de joaillerie, des looks de la rue aux mannequins stars ». Rencontre avec le désormais célèbre « fuckin’ gentleman » pour essayer d’en savoir un peu plus sur lui…

Lire

Adam Vadel

Adam Vadel intègre très jeune le conservatoire pour apprendre les percussions. Egalement séduit par le piano, il portera finalement son dévolu sur la batterie. Ses premières amours musicales se nomment Michael Jackson, James Brown, David Bowie, Prince, Sly and the Family Stone, puis il découvre les Stones, Ramones, AC/DC auxquels il adhère rapidement. Au collège, il s’empare de la guitare, devenu son instrument de prédilection et monte son premier groupe dont il sera le chanteur. Très vite repérés, ils sont programmés pour les soirées Rock’n’Roll Fridays du Gibus. Dans la foulée, il enregistre et autoproduit son premier album, contenant une reprise de Kiss « I was made for loving you ». Du haut de ses treize ans, son passage au Grand Journal de Canal+ ne passe pas inaperçu et lui ouvre de nouvelles portes. En fréquentant les jam sessions de la capitale, Vadel approfondit son intensité musicale et développe sa technique instrumentale. Pas étonnant qu’on le retrouve en première partie d’artistes comme Joe Cocker, Pink ou INXS. La musique est toute sa vie ! Il partage donc tout son temps entre le studio, la scène et les États-Unis (lieu culte des artistes !). Sorti le 29 Octobre 2012, ce premier album éponyme est teinté des sons rock qui ont forgé ses goûts musicaux et ses textes (à son image) rêveurs et mélancoliques nous incitent à vivre dans l’urgence.

Lire