Ben l'oncle soul

Si je vous dis Soul Music, vous me dites ? Années 60 ! Rythm’and blues, Gospel, … Puis, sans l’ombre d’un doute, vous me citerez Sam Cooke, Otis Redding, Aretha Franklin, Ray Charles, Marvin Gaye, James Brown… Toutes ces figures emblématiques sont parvenues, au fil des années, à sortir cette musique de son enclavement ethnique et culturel, lui offrant ainsi de nouvelles perspectives d’avenir et un public international. Ben l’Oncle Soul (de son vrai nom Benjamin Duterde), né à Tours en 1984, est un artiste talentueux qui se complaît également dans le monde de la soul, sans jamais se prendre au sérieux. Il s’est lancé dans le gospel comme d’autres font du baby-sitting. Il est comme ça Ben, il agit au feeling, c’est plus fun ! Un éternel ado dynamité, qui a l’art d’éveiller en vous diverses émotions, allant du rire aux larmes, en toute sincérité. Il sait que rien n’est jamais acquis, alors il profite du temps présent !

De l’intensité dans le rythme, des mots légers ou plus investis, un cocktail d’humour et d’énergie phénoménale sur scène… de la Soul revisitée à notre ère contemporaine… en passant par le registre des crooners, et au reggae sauce Stevie Wonder… rien ne lui échappe, pas même son destin !

Son album « Live Paris » (CD + DVD) est un pur bijou !

Pour l’heure, Ben l’Oncle Soul et toute son équipe s’investissent à fond sur du long terme. N’a-t-il d’ailleurs pas reçu une Victoire de la musique dans la catégorie « Révélation scène » ? On est Showman ou on ne l’est pas, n’est ce pas Ben ?

La soul française ? Evidemment qu’on y croit !

La musique c’est le moteur même de votre vie. Une passion qui a grandi à vos côtés et dans laquelle vous avez puisé toute votre énergie pour en faire votre carrière. Merci maman, de m’avoir ainsi sensibilisé à ton répertoire !

En effet, ma mère est une vraie mélomane, fan d’Otis Redding. J’ai grandi au milieu des disques de la Motown, de Stax, d’Atlantic Records…

Artiste dans l’âme (si, si, vous ne pouvez le renier), vous êtes également diplômé des Beaux-Arts et détenez un master d’arts plastiques. Où sont passés vos fusains, pinceaux et élèves ?

Je n’ai jamais enseigné, mais c’est vrai que je m’y destinais. La tournée a été assez intense, mais j’espère me remettre à peindre l’année prochaine.

Myspace en 2006 ? Une année marquante et décisive pour votre carrière, non ?

Oui, c’est là que tout a commencé : les premiers morceaux, les premiers concerts…

Interprète, mais également co-auteur de quelques textes de votre album, quelles sont vos sources d’inspiration ? N’était-ce pas un peu risqué de se lancer dans la soul française ?

Je suis co-auteur et co-compositeur de la quasi-totalité des titres de mon album. Je n’arrive pas à chanter les mots des autres et puis ce serait comme me priver d’un de mes plaisirs. Le français est ma langue maternelle. On a du rock français, du reggae, de la pop… pourquoi pas de la soul française ?

L’hommage que vous rendez à Rosa Parks, cette femme de couleur arrêtée par la police, le 1er décembre 1955, parce qu’elle avait sciemment refusé de céder sa place à un passager blanc dans le bus, est un rappel de la lutte pour les droits civiques. Pensez-vous que ce combat est obsolète en 2011 ?

Ça fait partie de notre histoire à tous. Il est important de se souvenir d’où l’on vient pour continuer d’avancer dans la bonne direction. L’humanité aura toujours des progrès à faire.

Vous avez été convié, entre autres, au Festival de Jazz de Montréal (le plus grand festival de Jazz au monde), une belle reconnaissance, non ?

Oui c’était énorme, on a fait l’ouverture du festival. Il y a 2 ans, Stevie Wonder était à ma place… On m’a dit qu’il y avait 60 000 personnes pour mon concert. Ça restera, je pense, un de nos plus beaux souvenirs de tournée.

Vous vous êtes produit, cette année, aux Etats-Unis (LA, San Francisco, Chicago et NY) et dans divers festivals en France et à l’étranger, quel souvenir en gardez-vous ?

Jouer et être accueilli comme on l’a été, dans le pays où la soul a été créée, était assez émouvant, gratifiant même. J’ai beaucoup appris durant ces 2 ans de tournée, beaucoup voyagé. Une aventure que je qualifierais de très enrichissante professionnellement et humainement.

Comment qualifieriez-vous cette année 2011 ?

Intense.

Quels sont vos projets pour l’année à venir ?

Dans un premier temps ? Je vais essayer de me reposer, d’être un peu plus présent pour ma femme, ma famille, mes amis et puis commencer à travailler sur mon 2ème album.

À présent, des questions plus personnelles…

Quelle est votre qualité première ? Et votre défaut ?

Je suis un passionné, avec les bons et les mauvais cotés que cela comporte.

Avez-vous une addiction particulière ?

La musique, les voyages, la bonne bouffe, le basket, ma femme, les fringues, les cigarettes, le café, la scène !

Quel est votre idéal féminin ?

Annie Cordy

Côté mode, vous êtes plutôt chic ou choc ?

Choc

Portez-vous des signes distinctifs (tatouages, piercing) ?

Motown et Stax sont tatoués sur mes poignets. Ces deux labels de soul étaient concurrents dans les années 60.

Vous partez en voyage, quels sont vos indispensables ?

Quand je pars c’est plutôt à l’aventure alors je n’emmène rien de spécial. Je voyage « léger ».

Votre dernier achat « coup de cœur » ?

Un chapeau de paille Bailey magnifique (rire)

À l’approche de Noël, quel cadeau aimeriez-vous recevoir ?

Pourquoi t’es le Père Noël ?

Malheureusement je ne suis pas le Père Noël, mais je pense que je craquerais volontiers sur son édition limitée collector 2 CD + DVD digipack comprenant: le CD audio du live (une sélection de 12 titres) + le DVD du spectacle intégral (21 titres) ainsi que 2 bonus (reportages) des coulisses + le CD des 6 reprises (dont 5 inédites en physique) « soul wash ». Pas vous ?

Informations

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Lola Naymark

L’histoire de Lola Naymark, sous les projecteurs, démarre dès l’âge de 7 ans. Elle tourne tout d’abord dans des téléfilms « La nouvelle tribu » et « Un coup de baguette magique » de Roger Vadim. A 10 ans, Bunny Godillot lui offre le rôle principal dans « Riches, Belles, etc » aux côtés de Claudia Cardinale, Anouck Aimée et Marisa Berenson. En 2002, elle joue avec Omar Sharif, Gilbert Melki et Isabelle Adjani dans « Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran » de François Dupeyron.En 2004, elle obtient le prix Michel Simon, se voit nominée aux Césars dans la catégorie « Meilleur espoir féminin » et reçoit le prix de la révélation féminine au festival de Cabourg pour « Brodeuses » d’Eléonore Faucher, dans lequel elle tient le rôle principal aux côtés d’Ariane Ascaride.Elle enchaîne avec « La Maison de Nina » de Richard Dembo, « Dans tes bras » d’Hubert Gillet aux côtés de Michèle Laroque et « L’Armée du crime » de Robert Guédiguian. Place au théâtre dès 2009, où elle interprète Ophélie dans « Le jour des meurtres dans l’histoire d’Hamlet », mis en scène par Thierry de Peretti. Puis, elle intègre, l’année suivante, la compagnie de théâtre Les Années Ivres, avec laquelle elle joue « Le Dindon » de G. Feydeau pendant deux ans au Festival d’Avignon.En 2011, elle joue aux côtés de Yann Barthès dans « Arthur Flèche », un court métrage de Samuel Hercule pour Canal +.Jusqu’au 30 juin, Lola Naymark vous invite à vous rendre au théâtre de l’Atelier où elle se produit sur la scène dans « Liaisons Dangereuses », mis en scène par John Malkovich.Nous la retrouverons également dès le 11 juillet à l’affiche du film « Ma bonne étoile » d’Anne Fassio, aux côtés de Fleur-Lise Huet, Christophe Lambert et Claude Brasseur.Synopsis : En Normandie, Louise (Fleur-Lise Huet) vit heureuse dans le monde du cheval. Brusquement, le destin frappe. Louise reste seule avec son père (Christophe Lambert) et un ami de la famille (Claude Brasseur) à la Ferronnière, le haras où elle vit depuis toujours. Les affaires vont mal, ils sont au bord de la faillite…Heureusement, il y a Marquise, une jeune jument que Louise a élevée. Envers et contre tout, la jeune fille et Marquise vont se battre contre la fatalité qui semble s’acharner…‍

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