Yanniss Lespert

Du haut de ses 22 ans, Yaniss Lespert n’est pas un débutant et affiche déjà une jolie petite carrière. Fils d’une mère avocate au barreau de Paris et d’un père comédien, il est très rapidement remarqué lors des castings. A 6 ans déjà, il enchaîne les publicités télé, photos et courts métrages, jonglant entre les plateaux et l’école. A 12 ans, il tourne son premier long métrage « Tout contre Léo » et enchaîne avec un épisode de « Louis la brocante ». Trois ans plus tard, il fait une apparition aux côtés de son père et de son frère, Jean et Jalil Lespert, dans « Le petit lieutenant » de Xavier Beauvois. La première saison de « Fais pas ci, fais pas ça », diffusée sur France 2, lui offre le rôle de Christophe Lepic, personnage qu’il incarne encore aujourd’hui, dans cette série à succès qui entame sa quatrième saison. « FAIS PAS CI, FAIS PAS CA… » sur France 2 Synopsis : Deux familles voisines, incarnant deux méthodes d’éducation opposées, sont filmées dans leur quotidien, pendant plusieurs mois, avec leurs enfants. Entre un couple qui refuse le modèle autoritaire de leurs parents et l’autre, persuadé que les problèmes de la jeunesse actuelle sont dûs à la démission des parents… Peut mieux faire !

Une belle opportunité cette comédie qui vous ouvre enfin les yeux sur une carrière à laquelle vous étiez prédestiné, non ?

Je confirme, j’ai eu comme un déclic ! A l’aube de ma majorité, nous venions d’achever le tournage de la saison 1. Je me sentais plus mûr et prêt à prendre mon envol pour m’assumer pleinement, ce qui était envisageable puisque je pouvais me gérer financièrement désormais. J’ai alors quitté le cocon familial pour vivre ma vie.

J’ai grandi avec un modèle sous les yeux : mon père. Comédien de théâtre, il me soutient et m’aide à travailler mes textes. Jamais il ne m’a dit : Fais pas ci, fais pas ça ! (rire). Il m’encourage dans cette voie et me conseille souvent de jouer des difficultés, pour m’affirmer davantage dans mon rôle et surtout, surtout, de ne jamais perdre la notion de plaisir.

Quelle éducation avez-vous reçu de vos parents ? Étaient-ils autoritaires ou démissionnaires ?

Ils nous ont inculqué les principes de base, comme la politesse et le respect de l’autre. Ils ont toujours été « open » et à l’écoute. Si les bases étaient respectées, ils ne mettaient aucune barrière à nos désirs. J’apprécie que notre famille soit si soudée. Elle représente une valeur sûre à mes yeux. C’est important dans une vie !

Yaniss et Christophe Lepic sont-ils si différents dans la vraie vie ?

Je suis calme, comme lui, mais pas aussi « mou », je l’affirme. Un avantage non négligeable, nous avons la possibilité de mettre notre touche perso dans les dialogues, alors forcément, je lui transmets un peu de moi.

Quelques mots sur la saison 4 et l’évolution de votre personnage ?

Il était temps ! Son côté nonchalant m’agaçait fortement. Il se prend enfin en main et s’affirme, grâce à Tiphaine, j’en conviens. Les remarques constantes de son père l’agacent et le poussent à réagir, à se construire, à prendre confiance en lui.

Dans la série, le bébé couple que vous formez avec Tiphaine envahit la maison. Dans la vraie vie, cette situation est-elle pour vous rentrée dans les mœurs ?

Il y a un âge pour tout, mais très honnêtement, je n’ai jamais été confronté à un refus quelconque de mes parents, et ramener une fille ne posait aucun problème. Je n’ai rien à leur cacher !

La série compte une ribambelle de jeunes, de 2 à 22 ans. Comment jonglent-ils entre leur scolarité et les tournages ?

C’est très simple ! Les tournages sont planifiés en raison du calendrier scolaire. On tourne exclusivement durant les vacances et principalement l’été. Trois mois ½, quatre mois de tournages correspondent à huit épisodes. Voilà, vous savez tout !

Yaniss était à l’affiche d’un film de Xavier Palud « A l’aveugle », aux côtés de Lambert Wilson et Jacques Gamblin, sorti le 7 mars dernier dans les salles.

Suspens et intrigue teintent ce film dans lequel une lutte à mort va s’engager entre l’aveugle et le commandant Lassalle. Qu’est qui vous a séduit dans ce scénario ?

C’est le principe qui m’a séduit avant tout ! Weareproducteurs.com a sollicité les internautes pour le choix du scénario (à partir de 4 ou 5 scénarios différents) et la présélection du casting. Tout le monde a joué le jeu, c’est le cas de le dire !

Parlez-nous du personnage que vous incarnez !

J’ai été retenu pour un rôle secondaire. Jacques Gamblin (le flic) refuse l’homosexualité de son fils, dont je suis le petit ami. Je n’en dirai pas plus !

Nous le retrouvons également depuis le 25 avril 2012 dans « Le Prénom » d’Alexandre de La Patellière et de Matthieu Delaporte, avec Patrick Bruel, Charles Berling et Valérie Benguigui.

Selon vous, le choix d’un prénom mérite t-il de plonger toute une famille dans le chaos ?

Sincèrement ? Le jour où ça m’arrive, je ne veux surtout pas qu’on me révèle le sexe de l’enfant. Quant au prénom, c’est un choix très personnel des parents… Je ne divulguerai donc rien avant la naissance. A bon entendeur !

N’était ce pas quelque peu intimidant de jouer aux côtés de Patrick Bruel, Charles Berling et Valérie Benguigui ?

Malgré la distance dûe à leurs notoriétés, je n’ai jamais ressenti de malaise. Ils savent vous mettre à l’aise très rapidement. Sur le tournage, nous sommes tous réunis dans le même but : travailler. Ce sont des pros avant tout !

Prochainement sur France 2, nous le découvrirons dans « L’ATTAQUE » réalisé par Alexandre Pidoux avec Lionnel Astier, Delphine Rollin et Slimane Yefsah.

Parlons de vous à présent !

Quelle est votre qualité première ?

Je suis très à l’écoute.

Et votre défaut ?

Buzz !!! La gourmandise, peut-être !

Côté mode, vous êtes plutôt chic ou choc ?

Plutôt Streetwear !

Le dimanche, vous êtes plutôt famille ou amis ?

Famille, voyons, c’est sacré !

Quelle situation peut vous déstabiliser ?

Je déteste arriver en retard à une projection et me glisser dans une allée en obligeant les gens à se relever.

Votre dernière colère ?

Après un taxi dans Paris, alors que je roulais en scooter ! Quel C.. !

Quelles sont vos priorités lorsque vous ne tournez pas ?

Famille encore et toujours !

Quelle est votre relation aux réseaux sociaux Facebook et Twitter ?

En matière de réseaux sociaux, je l’avoue, je suis puceau. Je n’accroche pas du tout. Oui, je sais qu’il faut que je m’y mette, que c’est important pour ma com. !

Vous êtes plutôt cinéma, théâtre, concert ?

Dans l’ordre : Cinéma, Concert et Théâtre.

Citez-moi un de vos films cultes ?

« Inception » de Christopher Nolan, avec Léonardo DiCaprio et Marion Cotillard. J’adhère totalement à l’esprit du film, pas vous ?

Informations

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Sara Martins

D’origine capverdienne, Sara Martins grandit à Lyon et suit une formation de danse classique à l’Opéra dans cette même ville. Passionnée de théâtre, elle intègre ensuite l’option art dramatique au lycée Saint-Exupéry. Engagée sur la pièce « Le Radeau de la Méduse », mise en scène par Roger Planchon, cette expérience déterminante influencera son départ pour Paris, afin d’intégrer le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. Pendant ces trois ans d’école, elle commence à tourner aux côtés d’Olivier Marchal dans la série « Police District » de 1999 à 2002. Puis elle enchaîne les expériences de théâtre dans « Minetti » de Thomas Bernhard, « Le costume » de Peter Brook, « Les trois sœurs » de Tchekhov. Entre deux pièces, elle poursuit sa carrière à la télévision et se fait remarquer dans « Par amour » d’Alain Tasma, pour lequel elle obtient le prix du meilleur espoir féminin au Festival de Luchon en 2003. Sara ne revendique pas son côté fan de séries télévisées, bien au contraire, puisque la télévision lui a offert de beaux rôles dans « Les tricheurs » avec Pascal Légitimus et Leïla Bekhti, « Les mariées de l’Isle Bourbon » d’Euzhan Palcy, « Merci les enfants vont bien » de Stéphane Clavier et « Pigalle, la nuit » diffusée sur Canal+. BBC One diffuse actuellement, « Death in Paradise » ; série dans laquelle elle a obtenu le rôle principal.

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